Près de cinq mois et trois saisons à éplucher jusqu’aux banlieues de la métropole pour y dénicher des chambres abordables et de nouveaux murs à peindre. Mon expérience stockholmoise allait être à mille lieues de ce que j’avais vécu l’année précédente à Malmö, en m’installant dans une ville suédoise pour la toute première fois.
Bien que je prévoyais initialement de passer l’hiver en ville, je débarquai à Stockholm alors que le soleil frôlait l’horizon à plus de neuf heures du soir et qu’on trouvait encore des robes d’été dans mes bagages. Pas d’artiste russe amateur de vodka cette fois pour commencer mon séjour mais une chambre dans une no go zone avec huit colocataires, tous étudiants à l’exception d’un algérien